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Une start-up réussit à produire de l’essence sans pétrole

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Le Figaro

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Installée près de Reims, la société Global Bioenergies fabrique des hydrocarbures à partir d’un gaz obtenu par fermentation de biomasse. Audi va tester ce «pétrole vert» dans ses véhicules.

En plus de son vin effervescent, la région Champagne sera désormais célèbre pour son essence renouvelable. C’est en effet sur place, à Pomacle-Bazancourt, que Global Bioenergies a installé son unité de bio raffinerie dans laquelle l’entreprise teste la production d’hydrocarbures liquides issus de la fermentation de biomasse. La société, spécialiste de la chimie verte, est l’une des rares au monde et la seule en Europe à développer ce procédé.

Concrètement, Global Bioenergies fait fermenter, dans une cuve de 500 litres, du glucose ou du saccharose, fournis par son partenaire Cristal Union (le site pilote est d’ailleurs installé sur les terres de la société ARD, filiale du géant du sucre). Des bactéries génétiquement modifiées vont se charger de transformer ce sucre en isobutène. Ce gaz est l’un des principaux éléments de la pétrochimie: quinze millions de tonnes sont produites chaque année, traditionnellement à partir de pétrole. «Ses usages sont multiples, en fonction du traitement que l’on en fait. Après transformation, on peut obtenir du carburant mais aussi du kérosène, du caoutchouc, du plastique, du lubrifiant, du plexiglas…», énumère Jean-Baptiste Barbaroux, directeur corporate développement de la société.

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Commentaires récents

  1. Mike

    Ce n’est pas nouveau, pendant la 2ième guerre mondiale, les Allemands ont réussit à faire du carburant synthétique.
    Reste à voir si cette méthode là sera à la porté de toute les bourses !

  2. Glenn

    Jusqu’à ce que le brevet soit acheté par General Motors et disparaisse dans l’oubli et l’ignorance du plus grand nombre… Monsanto no Jutsu.

    1. jojo

      Non le brevet appartenait à la Standard oil et Rockfeller a transféré la technologie à l’Allemagne nazi pour lui permettre de faire sa guerre. Il ne s’agissait pas de pétrole synthétique à base de biomasse mais d’une technologie de liquéfaction et de transformation du charbon.
      On sait faire de l’essence depuis longtemps avec les oléagineux (tournesol, soja, colza) et je crois aussi avec la betterave à sucre.
      La il est question de faire de l’essence avec des sucres et des bactéries. Le CNRS bosse en parallèle avec les Espagnols pour faire de l’essence avec des cyanobactéries et du CO2… la rentabilité doit être bien plus bonne parce qu’il s’agit entièrement de recyclage. Certaines algues grasses sont aussi étudié de près comme possible biocarburant de 3eme générations parce qu’elles se cultiveront sur bien moins de surface au sol.

  3. Stef

    A mon avis les américains européen vont y mettre un terme rapidement ils vont bien trouvé quelques choses d’ilegale comme pour l’énergie libre de tesla ( mort suspect ) comme tout ceux qui vont à l’ encontre de leurs nouvelles ordre mondial et leurs intérêts politiques /financière et la liste des morts suspect est longue pour les conspirations politiques financière . 200 ans d’histoire , 200 ans de bain de sang

  4. Louch

    Toujours cette fuite en avant… et la recherche technologique d’aujourd’hui qui essaye de résoudre les problèmes engendrés par la recherche technologique d’hier…..

  5. Krän

    C’est bien beau, mais la vrai question est: Où vont-ils chercher la matière première?
    Encore un impact sur le prix des denrées alimentaires, des champs pour cultiver le sucre au détriment
    de cultures à destination des humains.

    Ca ne vaut pas la technique avec les algues qui convertissent du CO en pétrole.

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