Les profits de Goldman Sachs s’envolent, dopés par le courtage

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Le bénéfice net de Goldman Sachs a flambé de 58% à 2,1 milliards de dollars, comparé au troisième trimestre de 2015, pour un chiffre d’affaires de 8,17 milliards de dollars, en hausse de 19%.

Après un début d’année timide, Goldman Sachs semble avoir retrouvé le sourire: ses profits se sont envolés au troisième trimestre, grâce à une forte activité dans le courtage.

Le bénéfice net a flambé de 58% à 2,1 milliards de dollars, comparé au troisième trimestre de 2015, pour un chiffre d’affaires de 8,17 milliards de dollars, en hausse de 19%. A Wall Street, l’action gagnait 2,17% à 172,67 dollars vers 14H00 GMT.

Ce retour aux bénéfices met fin à l’une des pires premières moitiés de l’année depuis l’arrivée aux commandes en 2006 du PDG Lloyd Blankfein. Signe de la morosité ambiante, Goldman Sachs, considérée comme la banque des puissants (gouvernements, fonds d’investissements, grandes entreprises…) est allée jusqu’à se tourner vers le grand public pour trouver de nouvelles sources de revenus. Elle propose depuis peu des prêts en ligne aux particuliers et PME à des taux fixes et des comptes d’épargne dont le ticket d’entrée est d’un dollar.

Les trois derniers mois ont toutefois démontré que le courtage reste la principale source de profits et de revenus de la firme, qui a capitalisé sur la forte volatilité sur les marchés financiers liée aux inquiétudes sur la croissance européenne, les incertitudes politiques aux Etats-Unis, les interrogations entourant la politique monétaire de la Fed et les inconnues sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Hausse des coûts

Le chiffre d’affaires de la division courtage — « Clients institutionnels » — a augmenté de 17% à 3,75 milliards de dollars, tiré par le trading des obligations, taux, devises et matières premières (FICC, revenus fixes) dont les recettes ont bondi de 34%.

JPMorgan Chase, Citigroup et Bank of America ont également vu leurs revenus dans le FICC exploser. Attendue mercredi, Morgan Stanley, la dernière des six grandes banques américaines, devrait confirmer ce renouveau des revenus fixes, freinés lors des dernières années par un durcissement de la régulation sur la spéculation et la prudence des investisseurs.

Ces chiffres confortent, selon les experts, le choix des grandes banques américaines de résister aux appels et pressions leur demandant de se défaire de leurs activités de marchés de nature très risquées.

« Nous avons observé une solide performance sur l’ensemble de l’activité de la franchise, ce qui a permis de contrer la faiblesse typique en ce moment de l’année », a résumé Lloyd Blankfein.

Outre le courtage, Goldman Sachs a tiré profit de ses propres investissements dont les revenus ont doublé et d’une stabilisation des commissions versées aux banquiers d’affaires pour leurs conseils dans les fusions et acquisitions ou encore les introductions en Bourse.

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Commentaire récent

  1. bonfils

    Goldman Sachs est la maison mère de la maffia financière, qui dirige cette planète, c’est ceux qui n’ont pas de visage pas de nom qui ce cache derrière cette grosse structure bancaire.

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