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A court d’argent, la Grèce admet un retour à la drachme

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Pour honorer leurs engagements sociaux, les autorités grecques en sont déjà réduites à racler les fonds de tiroirs et pensent même à revenir à la drachme.

Le gouvernement grec de la gauche radicale a préparé un plan de nationalisation du système bancaire et d’introduction d’une monnaie parallèle à l’euro, rapporte vendredi le journal britannique The Telegraph, en référence à des sources au sein du parti grec au pouvoir SYRIZA.

Ce plan sera mis en œuvre si Athènes n’arrive pas s’entendre avec l’Europe sur le programme d’assistance financière. Dans un tel cas, le gouvernement n’aura tout simplement pas l’argent nécessaire pour honorer ses engagements sociaux, indiquent les sources.

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Commentaires récents

  1. sweet

    avec un peu de chance, cette éventuelle sortie de l’euro entrainerait aussi sa sortie de l’europe, ce qui entrainerait ensuite la sortie de l’espagne, du portugal, puis de l’talie, bref, un démantèlement de l’europe des financiers, peut être ?

    1. Sergio

      Un bon Franc vaut mieux qu’un mauvais Euro …

    2. Ghaeek

      Sortir de l’Euro implique nécessairement de sortir de l’Union Européenne! Car le seul moyen juridique de sortir de l’Euro c’est d’appliquer l’article 50 du TUE; or c’est le même article qui implique la sortie de l’UE! Car il n’y a pas d’article prévu pour sortir spécifiquement de l’Euro. Donc quitter l’Euro, c’est quitter l’UE.
      Mais là les grecs ne parlent pas de quitter l’Euro, mais de faire une monnaie parallèle… Dû coup je ne vois pas l’intérêt que ça peut avoir car cette « nouvelle » monnaie sera logiquement indexé sur l’Euro; et comme l’Euro devrait rester la monnaie prédominante; ça ressemble plus à un effet d’annonce; pour dire que l’on a des idées (voir s’ils la mette en place, pour dire nous on fait des choses); mais ça sera des coup d’épée dans l’eau. Le plus important à noter c’est qu’ils sont dans la continuité de la politique de leur prédécesseur; comme on le dit à l’UPR depuis le début…

    3. Gelid

      Pas forcément @Ghaeek beaucoup de pays de l’union européenne n’utilisent pas l’Euro comme le Danemark la Pologne ou encore la Suede…

    4. Mat

      même un mauvais franc vaut mieux qu’un mauvais euro :) et en parallèle en réponse je dirais que les lois comme on le voit souvent c’est comme avec Windows ; modifiable à souhaits avec des mises à jour et donc il y a deux pays qui ont signé le traité européen avec une clause d' »opting out » en gros ces pays ne sont pas tenus d’adopter l’euro si elles ne le veulent pas, aussi la Bulgarie a officiellement annoncée qu’elle n’abandonnerai pas sa monnaient nationale même si comme dit Ghaeek elle est tenu de le faire légalement et ici je rejoindrai son fil de pensée ; si une monnaie nationale est adoptée elle sera automatiquement indexée sur l’euro mais si c’est le cas étant donné que la Grèce est fauchée c’est toute la valeur de l’euro qui risque de chuter… si réellement les grecs veulent faire quelque chose de bien pour leur peuple et devenir un exemple pour tous les pays européens c’est non seulement de revenir à la drachme mais aussi de sortir de l’Europe et de réécrire sa Constitution ! car la Grèce nous dit : l’EURO me TUE ! 😀

    5. Olivier

      @Ghaeek Peut être est-ce pour récupérer des pouvoirs souverains sur leur monnaie? Bien qu’indexée sur l »Euro, la nouvelle monnaie pourrait être dévaluée par exemple. Mécanisme de régulation basique dont nous prive l’Euro…

  2. bonfils

    Avec l’Euro le capitalisme libérale à pris le monopole de la monnaie, un état qui ne contrôle pas sa monnaie est à la merci des banques privé mondialisé, la dette qui est un outils formidable pour faire du chantage aux états et d’imposer ses lois libérale, la libre circulation des biens autorise et légalise la fraude fiscal, l’ouverture des frontières permet de faire venir un maximum d’étranger pour premièrement contrôler les salaires à la baisse par le chômage, deuxièmement de ruiner l’état sociale.
    Cette Europe est une construction pour les riches, et certainement pas pour la majorité des peuples, c’est le pouvoir totale du grand capitale d’actionnaires et de rentiers, et une mise à l’esclavage des peuples.
    Les infrastructure qui on été payer par les peuples sont vendu aux privé, c’est la privatisation, c’est à dire du vole.
    Le capitalisme libérale est tout à fait dans la théorie des lumières, une majorité doit servir et nourrir la minorité.
    Il vous suffi d’ouvrir les yeux, et d’avoir une réflexion logique, c’est clair et net, et avec le TTIP cela sera la dernière étape de ce mondialisme totalitaire anti-humaine.

  3. Ghaeek

    D’accord avec toi bonfils.
    Mais le TTIP ne sera pas la dernière étape de ce mondialisme. Pour nous européen oui (du moins l’étape suivante; car après ils pourraient très bien déclaré officiellement que le territoire Européen et les Etats-Unis c’est pareil; et nous imposer à tous d’abandonner nos langues nationales pour l’anglais américain). Mais pour le reste du monde il y a encore « du boulot »…

  4. Steve

    L’ennui de cette éventuelle sortie de l’Euro c’est qu’elle est contraire aux traités européen. Si la Grêce veut être sortir de l’Euro, elle doit déjà sortir de l’UE.
    Mais Syriza n’a jamais parlé de sortir de l’UE dans son programme d’élection et donc ne peut pas sortir sans demander l’avis à son peuple, agir sans règle c’est le début de la barbarie. Hors les grecs ont été victimes (comme tout les européens d’ailleurs) d’une propagande massive disant que sortir de l’UE c’est d’être d’extrême droite voir même Nazi.
    Donc ce n’est pas gagné.

  5. Mike

    La monnaie parallèle permettra de fixer les flux internes à la Grèce. On ne peut dépenser que dans la zone d’utilisation. A noter que pas mal de pays ont des monnaies; la Suisse a le WIR en parallèle du francs suisse.
    En France Il y a parait il 33 monnaies locales, c’est anecdotique parce qu’on en entend presque pas parler. D’après l’intérêt est d’empêcher la spéculation et de s’occuper que de l’économie réelle avec des possibilité à taux zéro, l’inconvénient est que ce sont souvent des monnaies fondantes (qui perdent leur valeur). C’est peut être un mécanisme à étudier sérieusement. Imaginez que la partie fondante serve à la gestion et à acquérir une contrepartie en or ou en argent (pour la partie externe pouvoir acheté de l’euro) ou en équipement et que l’état puisse emprunter à un taux zéro. Ceci pourrait être fait sur des zones plus petites et aurai l’intérêt de fixer la population et le tissus économique dans des régions voire les départements. Mais ça changerai la façon de travailler et ça peux donner de l’autonomie et de la liberté ce qui n’est top pour les prédateurs qui eux exploitent l’instabilité en la créant.
    La question est comment le faire et le mettre en oeuvre et comment travailler avec l’extérieur. Qui aura le courage d’essayer?

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