14 mars 2015
Source : L'usine nouvelle
Plans d’économies, réduction d’effectifs et amélioration de la gestion de projets sont nécessaires au redressement d’Areva. Mais seront-ils suffisants ? Une recapitalisation est sans doute nécessaire. Si EDF refuse de le faire et si l’Etat n’en a pas les moyens… Reste les Chinois.
Pour recapitaliser Areva, « toutes les hypothèses sont sur la table et rien n’a encore été tranché », assure un responsable syndical. Qui espère y voir plus clair fin mars lorsqu’il rencontrera le président d’Areva, Philippe Varin. En attendant, le scénario le plus souvent évoqué est celui d’une recapitalisation d’Areva par EDF ou l’Etat… Mais à en croire un proche du Conseil de politique nucléaire, une autre voie existe : « Si EDF ne vient pas, il reste les chinois… »
L’hypothèse fait sens ; elle devient même très crédible en repensant à la présentation de Philippe Knoche, le directeur général d’Areva, le 3 mars dernier lors de la présentation des résultats du groupe. Pour lui, le plan stratégique d’Areva passe entre autres par un développement de la présence du groupe en Chine.
La France n’appartient plus aux français, elle se fait vendre par petits bouts, c’est comme une grande entreprise dont les actionnaires seraient majoritairement Qataris et Chinois… une fois les actionnaires totalement maitres de l’entreprise de grands changements sont à prévoir…
Non mais le plus marrant dans l’histoire c’est qu’il ne faut surtout pas sortir du programme nucleaire…