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Commentaires récents

  1. Sam

    Je ne sais quoi penser… Je pense que c’est une bonne initiative dans le fond. Le fait que la consommation de viande soit bien trop élevée est une vérité et a réellement un impact non négligeable sur l’environnement. Je suis donc pour si on me demandait mon avis :)
    Cela étant, je ne peux m’empêcher d’avoir un certain arrière goût, de me dire que c’est du sentimentalisme mal placé. Je ne peux m’empêcher de me demander est ce que ces gens là ont nivelé les souffrances? Est ce que par exemple, pour rester dans l’actualité, ces gens là qui se soucient de la maltraitance des animaux se soucient-ils autant, et se manifestent-ils autant pour les massacres au kenya ou que sais-je d’hommes, de femmes et d’enfant?
    Je continue à avoir du mal avec ce genre d’action pour la protection des animaux, il en faut, mais j’ai toujours cet arrière pensé qui m’obstrue : « et pour les humains? »

    Ensuite, je me méfie également de ces courants alimentaires, j’ai la chance de côtoyer de temps à autres un homme de science, avec 2 doctorats je crois, enfin vraiment un homme que j’écoute et crois. Et il m’a dit une fois que la viande apporté des éléments qu’aucun autre aliment n’apportait. J’ai fini par comprendre avec toute ces explications que nous pouvions tout à fait vivre convenablement sans manger de viande mais cela dépendait de notre activité physique et de notre potentiel génétique originel, qui est bien évidement propre à chacun.

    J’aimerai vraiment avoir des infos de professionnels de santé (n’obéissant à aucun lobby bien sur) ou des profs de biochimie/physiologie comparant une alimentation varié et équilibré avec de la viande et une alimentation varié et équilibré mais sans viande ; quels seraient les désagréments? les risques de l’un et de l’autre? les éventuelles risques de carences en ceci ou cela. Enfin, m’apporter des réponses physiologique claire et aussi précise que possible.
    Comme l’histoire du lait « c’est bon pour les os, y a du calcium » sauf que si tu ne mange pas ce qu’il faut pour être capable de pouvoir fixer le calcium sur tes os, tu peux boire autant de litre de lait que tu veux tu n’auras pas les os plus solides…

    1. sandra

      Qu est ce qui vous laisse croire que les personnes présentés a ce happening ne s interessent pas aux humains ? Faut il signer un contrat d exclusivite pour etre ecoute ? Et doit on toujours etablir une hierarchie entre les etres qui souffrent ? C est une ethique pervertie si on prend la peine d y reflechir, car elle conduit a des souffrances « acceptables ». D ailleurs en general ceux qui la professent sont ceux qui justement ne s engagent dans rien. S ils etaient sur un terrain ou un autre, en contact avec la detresse, ils auraient moins l idee et le temps de critiquer ceux qui oeuvrent ailleurs pour la meme chose. Rendre ce monde un peu moins pourri.
      Pour le volet medical, voir les videos et conferences du Dr Jérôme-Bernard Pellet et de son collectif de medecins pour une alimentation vegetalienne.

    2. Eric

      Bonjour Sam,

      Votre commentaire est constructif, ça fait plaisir. Sur certains points, je ne suis pas d’accord avec vous ; ce ne sont que des détails mais ils ont, à mon sens, leur importance.

      Vous parlez de sentimentalisme mal placé, en opposant à la protection animale la protection humaine. Or, au contraire, c’est intimement lié, et d’autant plus lorsqu’on parle de l’alimentation. Je pense notamment aux quantités monstrueuses de céréales et de soja données au bétail destiné à devenir de la viande, viande dont la quantité sera finalement entre 10 et 20 fois moins importante que celle qui a été nécessaire pour l’obtenir ; autrement dit, on pourrait nourrir 10 à 20 fois plus de personnes avec une alimentation végétale qu’avec une alimentation carnée… Et je ne parle pas des milliers de litres d’eau que nécessite un seul steak ! Donc, d’un point de vue strictement humanitaire, le végétalisme constituerait clairement un bond en avant, et ce peu importe que tous les vegans s’occupent, ou non, davantage des humains que des animaux ; dans les faits, les humains seraient gagnants. Mais d’une manière générale, de par mon observation personnelle, je peux dire que les vegans sont également plus sensibles à la condition humaine que les autres ; pour reprendre l’exemple des massacres au Kenya, j’ai clairement vu beaucoup plus d’hommages de la part de mes contacts véganes que des autres. Et personnellement, en m’ouvrant à la condition animale, j’ai pris conscience des autres causes (humaines, écologiques) pour lesquelles je n’agissais pas auparavant.
      Et pour finir sur ce point, je pense que quand bien même j’aurais tout inventé, que manger de la viande ne reviendrait pas à foutre une claque à un gosse qui crève de faim et que les véganes n’auraient tous rien à faire des humains, qu’ils ne s’occuperaient que des animaux non-humains, au final ne serait-ce pas mieux que de ne rien faire ? Si quelqu’un sauve un chien maltraité devant vous, allez-vous l’en empêcher sous prétexte que, peut-être, il n’aurait pas sauvé un homme dans la même situation ?

      Que voulez-vous dire en parlant du fait qu’il est possible de vivre convenablement sans manger de viande en fonction de l’activité physique et de la génétique. Sur quoi repose cette explication ?

      Concernant votre dernier point, le problème se situe au niveau de « varié et équilibré ».
      La plupart des études montrent une meilleure santé des végétariens sur les omnivores, mais vous direz sans doute (à juste titre) que ces études ne sont pas fiables car les végétariens, en remettant en question leur régime alimentaire, font plus attention à ce qu’ils mangent que les omnivores en moyenne.
      Mais, à mon sens, ce qu’ils faut retenir c’est qu’on peut parfaitement ne pas manger de viande et être en excellente santé, et les sportifs végétaliens champions en activités de force et d’endurance démontrent d’ailleurs que même chez les meilleurs, où chaque détail compte, le végétalisme ne les a pas empêchés de se hisser aux meilleures places (or, si une alimentation optimisée végétalienne était un poil moins bonne qu’une alimentation optimisée « classique », ils n’y seraient jamais parvenus).

  2. Simon

    Très bonne question de l’agence info libre: « si on en revenait à un mode d’élevage local et moins intensif, ça vous irait? »
    A laquelle il faudrait ajouter la prochaine fois: « Et la maltraitance des végétaux, qui existe même en bio, vous vous en fichez? seriez vous prêts à arrêter de manger aussi des plantes même si elles étaient cultivées raisonnablement? »
    -Les paradoxes de ce mouvement idéologique, qui est en fait à la base un groupe de lobbying privé anglosaxon (http://www.vegansociety.com/society/what-we-do), sont pourtant faciles à démonter.

    Selon moi, il est très dangereux idéologiquement; On pourrait se demander quels intérêts idéologiques profonds il pourrait servir:
    -le transhumanisme? puisque défend l’idée que le progrès technologique peut remplacer toute tâche faite par un animal et infine par l’être humain.
    -aider à une gouvernance globale? puisque présenté comme mouvement social altermondialiste (voire comme une communauté), il sous-entend une union mondiale de son organisation (Slogan de la vegan society: « one world, many lives, our choice »).

    Je vais peut être un peu loin, mais ça me semble important d’y réfléchir, vu la médiatisation que semble prendre ce mouvement et l’obsession idéologique inconditionnelle de ses adhérents. Je trouve personnellement qu’il ressemble à une secte et pourrait/devrait être combattu en tant que tel.

    Joyeuses Pâques!

    1. Olive

      Mon cher Simon, les végétaux n’ont pas de cerveau, ni de système nerveux centralisé. Mais toi oui ? Alors je t’invite à essayer de distinguer le monde ANIMAL du monde VEGETAL. Tu peux y arriver.. Si si.
      Sur le reste de tes délires, je vais te rappeler 2-3 faits : la famine des humains est due avant toute autre chose à la consommation de viande : une vache engloutit 15000 repas et en restitue 1200 par exemple.
      Contrairement aux plantes, la souffrance des animaux est bien réelle et démontrée. Si tu as déjà vu un animal, quel qu’il soit, en vrai, tu ne peux pas le nier.
      Si tu nous vois comme une secte, interroge-toi aussi sur d’autres sectes, comme celle qui organise des sacrifices rituels pour satisfaire un dieu hypothétique, en torturant et tuant des animaux qui eux, n’ont rien d’hypothétique… Oui je parle bien des chrétiens et de Pâques.

    2. Julie

      « Je trouve personnellement qu’il ressemble à une secte et pourrait/devrait être combattu en tant que tel. »
      Ah oui quand même vous allez loin là !
      Déjà, il faut revoir la notion de secte je pense.
      » groupe de personnes vivant (souvent en communauté) sous l’influence d’un guide spirituel
      ,ensemble de personnes professant les mêmes opinions religieuses, philosophiques, etc.
      ,groupe de personnes étroitement attachées à une doctrine »

      Il n’y a ni guide spirituel, ni doctrine dans le mouvement végane mais que des faits :
      -nous sommes omnivores (nous avez la possibilité, ou non, de manger de la chair animale)
      -nous pouvons vivre sans se nourrir de chair animal et être en bonne santé à tous stades de la vie ( The Academy of Nutrition and Dietetics is the United States regroupant plus de 72 000 chercheurs et spécialistes de la nutrition se sont mis d’accord sur ce point, voir sur leur site)
      -Les animaux souffrent, c’est un fait : leur système nerveux nous le prouve (je ne pense pas que vous avez besoin d’info sur ça, on est tous d’accord sur ce point)

      Alors s’il vous plait, quand vous ne connaissez pas quelques choses, faites un minimum de recherche avant de crier au scandale.

      Pour terminer, crier au lobbying végane, ça fait vraiment complotiste. En entendant, le lobbying de la production de lait et d’agriculture existe vraiment en France et ça a été démontré de nombreuses fois (quid des nutritionnistes passant en boucle à la TV, travaillant pour des multinationales du type Nestlé, c’est un exemple parmi tant d’autres).

    3. jojo

      Les végans ne sont plus des omnivores justement puisqu’ils refusent de consommer tout type de produit de la faune. Ils sont donc devenus de purs végétariens stricto senso.

      Pour ce qui est de leur organisation en lobby de pression, elle est incontestable et elle repose essentiellement sur l’hyper-agressivité et l’utilisation d’image et de formule choc ainsi que sur la sélection de fait allant dans le sens de leurs convictions en écartant ceux qui desserviraient leur mouvement, ce qui est un procédé malhonnête.
      Ex: « la famine des humains est due avant toute autre chose à la consommation de viande, une vache engloutit 15000 repas et en restitue 1200 par exemple. »
      Si il est certes vrai que l’élevage d’animaux à des fins de consommation de viande et de lait est très couteuse en terme de ressource en céréales et en eau, l’affirmation passe totalement sous silence le fait que:
      – la PAC impose juridiquement la mise en jachère de 50% des terres agricoles en Europe (c’est à dire la division par 2 des capacités de production des membres de l’union pour faire monter les prix à la tonne, prix qui sont mondiaux et qui posent eux-même un problème indéniable pour permettre aux agriculteurs des zones riches de vivre dans des conditions décentes et aux consommateurs des zones pauvres d’avoir un accès suffisant à la nourriture).
      – la politique de développement des biocarburants à un niveau mondial a pour effet de confisquer un pourcentage qui commence à être élevé de terres agricoles qui ne serviront plus à produire de la nourriture pour l’homme et ses animaux d’élevage mais à cultiver des produits hautement lipidiques qui seront transformés en essence (colza, tournesol, soja, huile de palme). En France la quantité de colza qui sert à produire de l’huile, par ailleurs de très bonne qualité pour la consommation humaine, est devenu ridicule, le gros de la production sert à faire tourner nos bus aujourd’hui, et comme chacun sait, un champ de colza, ça n’est ni un champs de blé, ni un champs de maïs.

      Toute diminution de la production agricole à destination de la consommation alimentaire au niveau mondial à pour effet de faire monter les prix, c’est certain même si ce n’est pas le seul facteur déterminant (spéculation des banques totalement immorale), et au-delà d’un certain seuil tarifaire, les Africains se mettent à crever de famine parce qu’ils n’ont plus les moyens de s’acheter à manger, plus que parce que la nourriture n’est pas physiquement disponible.

      Les bio-carburants de 4eme génération représentent peut-être un espoir, car ils reposent sur la culture de bactéries, et non plus de plantes, et ils consomment par conséquent une très faible surface au sol et une quantité de CO2 au m3 très élevée.
      Mais la politique agricole dans notre pays est effectivement à revoir et essentiellement la partie qui concerne la culture intensive de céréale et de produits lipidiques qui est basée idéologiquement sur la subvention à la surproduction sur des surfaces artificiellement réduites et sur une (très) mauvaise utilisation de la richesse produite (le colza, huile de très bonne qualité produitd localement pour le réservoir de nos bus, l’importation d’huile de palme suspectée d’être cancérigène et un excellent catalyseur du diabète pour nourrir la jeunesse de la nation).
      Pour ce qui concerne l’élevage, c’est comme ce qu’on donne à nos enfants finalement: des produits d’importation de moindre qualité que ce qu’on peut produire localement.

  3. Sam

    Julie et Olive
    Nous sommes omnivores (nous avez la possibilité, ou non, de manger de la chair animale).
    C’est là que ça me turlupine.
    Sincèrement, à vos yeux, si la personne en face de vous mange de la viande, vous le/la discriminez/le/la rejetez? Vous le voyez comme un monstre sans cœur, cautionnant le massacre des animaux pour son seul plaisir gustatif. Comme un bonhomme de cro-magnon n’ayant pas évolué, ou pas?
    Je trouve (et pourtant je suis vraiment pas un gros mangeur de viande)qu’à cause de votre certitude que votre façon de vivre est mieux que celle des autres, plus saine, plus responsable, plus humaine vous rends hautain et suffisant. Et par conséquent bloqué d’esprit. Dans le seul fait de vous communautariser, vous me montrez que vous voulez rien avoir à faire avec les gens pensant différemment parce que vous les considérez comme les méchants. Et c’est ça qui m’embête… Et c’est là que je comprends l’emploi du mot Secte, même si il est inapproprié et abusif. Vous semblez vouloir que les gens vous rejoignent mais que si ils ne le font pas, il ne sont pas digne d’intérêt pour vous, et vous allez jusqu’à les blâmer.
    C’est comme ça que je ressens la chose mais je suis quand même plus partisans d’un monde Vegan que d’un monde comme celui d’aujourd’hui qui déconne plein pot avec l’alimentation animal.

    P.S. Est ce que pour le maquillage/crème, car nous savons qu’il/elle est tiré d’animaux, vous continuez à l’utiliser ou pas? Ou existe-il des produit alternatif aussi? J’ai très peu notion dans le maquillage, vous me pardonnerez, mais la question m’est venu à l’esprit…

    1. Julie

      Je discrimine ni rejète jamais quelqu’un qui mange de la viande. Je pense que l’on ne voit pas de la même manière ce genre d’action : ce type d’assos permets de montrer des images que l’industrie agro-alimentaire essaie de cacher au maximum. Demandez à n’importe qui achetant de la viande bio ce qu’elle imagine derrière : elle va vous dire que cette viande est plus « éthique » « élevé de façon plus humaine » et c’est là que sa pose problème. Ethique à quel niveau? pour qui? La viande bio ce n’est ni plus ni moins que des animaux qui ne sont pas nourris d’antibiotique, l’ abattage et les conditions de vie sont sensiblement les mêmes. C’est exactement ça que les assos essaient de dénoncer à travers des happenings.

      « Je trouve (et pourtant je suis vraiment pas un gros mangeur de viande)qu’à cause de votre certitude que votre façon de vivre est mieux que celle des autres, plus saine, plus responsable, plus humaine vous rends hautain et suffisant. Et par conséquent bloqué d’esprit. »

      Si vous relisez mon commentaire, vous verrez que je n’ai jamais dit que j’avais un mode de vie plus sain ou quoi que ce soit d’autre. Les faits sont là, après chacun en fait ce qu’il veut. Une secte se base sur des faits spirituels ou sortant de la bouche d’un gourou, ici on est sur des faits réels, basé notamment sur la communauté scientifique et c’est là que ça me chagrine. Je pense que vous faites un généralisation de la « communauté » végane et un parallèle totalement inapproprié.

      ps: pour resituer le mouvement végane : mouvement rejetant au maximum l’exploitation animale. Donc pas de maquillage testé sur les animaux (ça rejoint ce que j’ai dit précédemment, les tests sur les animaux sont une catastrophe pour l’avancer scientifique, plus de 80% des tests effectués sur les animaux ne sont pas effectif sur l’être humain, notamment la communauté scientifique Antidote Europe le surligne, parmi tant d’autre). Oui des nombreuses alternatives existent, de nombreux logos existent avec une charte spéciale permettant de savoir si le produit et ses ingrédients sont « cruelty free » ou pas.

  4. frederic

    Et l’homme des cavernes il chassait non ? Avec un lance ou des pierres, tu crois qu’il pensait à la souffrance animal.

    Ces types sont des débiles illuminés, un point c’est tout. Ok pour ne pas élever les animaux dans des conditions…. Inhumaine. Bah oui justement ce ne sont pas des humains.

    Le problème ce sont les conditions de vie de ces animaux qui ne correspondent clairement pas à des conditions de vie normales, fussent-ils d’élevages. A une époque j’habitais un village de 300 habitants, la ferme faisait de l’élevage de poulet mais les poulets courraient tranquillement dans un grand prés et le poulet était extra. Ma femme disaient que les cuissent c’était des jambonneaux !

    1. Eric

      Les « débiles illuminés » aimeraient être davantage éclairés par les lumières des commentateurs de l’Internet.

      L’homme des caverne pensait-il à Internet ? À son emploi ? À son argent ? À sa maison ? À sa voiture ? Etc.
      La société a permis d’évoluer à grande vitesse et de ne justement plus être un homme des cavernes. Dans votre intérêt d’adaptation, il serait donc temps, je pense, de sortir de l’âge de pierre.

  5. auré

    Deja pour les personnes qui critiquent vous faites quoi vous pour defendre vos valeures?? (Assoc-manif ect).
    Quand aux humains ils sont égaux a eux, ils s’entretuent et ca a toujours été comme ca!! L homme aime la violence et se croit superieur l animal lui ne sait meme pas ce que c’est la guerre/la violence..que l’humain se débrouille mais qu’il foute la paix aux animaux, a la nature..a la terre!

  6. sandra

    Nous avons un tube digestif qui nous permet de tout digerer. Ca n implique pas que nous devions tout manger. Vous pouvez digerer la crotte et pourtant vous n en mangez pas , non ?
    On devrait pouvoir dire aux autres qu ils peuvent manger sans tuer, et ne pas entendre des hululement indignes « vous nous traitez de monstres ! ». Les seules agressions que je lis sont dirigees contre nous. Secte, illumines, debiles… Alors qui manque le plus de tolerance ? Ceux qui se revendiquent de l homme de Cro Magnon. Ceci expliquant surement cela.

  7. John

    Le soja biologique nous tue à petit feux.Quant aux produits laitiers,tout comme le gluten,ils provoquent 91 maladies auto-immunes,nous pouvons fort bien s’en passer,du calcium il y en a dans les légumes biologiques,par exemple donc en mangeant 500 g de légumes par jour tu n’as aucun soucis à te faire Sam.Sinon,il y a aussi du calcium dans les fruits,les légumineuses,les oléagineux et dans certaines plantes.Pour revenir à la viande,on peut s’en passer mais il y a intérêt de manger des œufs biologiques car les végans (végétaliens) sont en carence de vitamine B12.Autrement,je mange de la viande biologique qu’ils tuent eux-mêmes puis ils ne les font pas souffrir,c’est instantané.En revanche,comment des animaux peuvent souffrir lorsqu’ils sont étourdis avant d’etre abattus?

  8. Youyou

    je dirais que c’est bien d’avoir des convictions et de les mettre en pratique mais ce n’est pas une raison pour vouloir culpabiliser et condamner les autres. les hommes que nous sommes aujourd’hui sont le fruit de millénaires de consommation de viande. ce qui est à remettre en cause est la surproduction et le gaspillage de ce système capitaliste où ne compte que le bénéfice et non pas le régime alimentaire, d’où la question très pertinente de l’AIL sur la production locale à petite quantité. certaines tribus amérindiennes survivaient en suivant les troupeaux de bisons et il savaient respecter cette harmonie avec la nature, ne pas tuer excessivement, utiliser au mieux les restes (peaux et fourrures pour vêtements), etc… il ne faut pas condamner juste parce que l’autre mange de la viande. c’est le système de production et notre vision du règne animal qu’il faut changer.
    pour ce qui est des sacrifices rituels, je suis d’une culture qui a ce genre de pratique et malgré mon empathie et ma compassion pour ces animaux, j’affirme haut et fort qu’ils sont bénis et sacrifiés avec respect et dignité. rien à voir avec les tueries ignobles des abattoirs. je sais que certains sont en train de faire un blocage en lisant ça mais sacrifier des animaux afin de convier à une même table des gens par dizaine voire centaine, de différentes classes sociales, du sdf au fonctionnaire de mairie, sans distinction, pour manger et boire ensemble dans un esprit de rapprochement et de paix, j’aimerais bien voir ces mêmes gens qui condamne le sacrifice rituel faire la même chose.
    dire que la famine dans le monde est due à la consommation de viande est un argument invalide! la famine dans le monde est due à ceux qui veulent bien qu’il y ait de la famine dans le monde. et les tonnes de nourritures consommables jetées et empoisonnées exprès parce que pas achetées, donc pas de bénéf à faire dessus??? qu’en faîtes-vous???
    si toute la terre devient vegan, cela voudra dire plus de champs de culture intensive parce que plus de consommation, donc encore plus de pesticides et autres produits toxiques pour des légumes de qualité. et on retombera dans le même cercle vicieux. sans compter qu’il faudra aussi nourrir herbivores qu’on ne mangera plus.
    beaucoup de choses à dire. il faudrait que les gens apprennent à sortir des dogmes, des idéologies afin d’essayer de comprendre l’autre. moi je condamne la production intensive à but capitaliste.

    1. Sandra

      65% des surfaces cultivees dans le monde servent a l alimentation du betail, des 60 milliards d animaux eleves et tues chaque annnee pour leur chair. Donc en supprimant ces 60 milliards et ces 65% on manquerait d espace ? Expliquez moi votre methode de calcul je ne comprends pas bien… vous savez combien de kilos de vegetaux nourrissent la vache qui fournit votre steack ? Avec les proteines vegetales cultivees aujourd hui sur terre on pourrait nourrir directement 12 milliards d humains.

    2. Eric

      J’ajouterais au pertinent commentaire de Sandra que parler de présence de viande dans le passé de l’humain n’a aucune valeur argumentaire. L’humain a mangé de la viande, l’humain a fait des guerres, l’humain a fait des tas de choses qui lui ont permis d’avancer, mais ça ne veut pas dire qu’il doit continuer (au contraire, ça serait se freiner).

      Et concernant les sacrifices rituels, autant je suis d’accord pour dire que ce n’est pas nécessairement pire que d’autres formes d’abattages, autant cela reste une abomination, et il existe aujourd’hui d’autres moyens de rassembler que d’utiliser des cadavres issus de pratiques qui divisent.

  9. Max

    Ce genre d’actions est juste là pour diluer le message. Commençons déjà par consommer moins de viande et surtout de meilleure qualité, sans protéines glyphosatées; Ensuite, on peut s’attaquer aux abattoirs, mode production bio ou non bio ou l’on ne peut pas choisir le mode….qui est malheureusement contrôlé par l’état…. Mais les actions qui s’attaquent aux personnes déjà averties… ça pue; pourquoi pas cette action au leclerc ou au carrouf; ils pourraient toucher plus de personnes les bobos !

    1. Eric

      Bien que non présent dans cette action, je pense que vous n’êtes pas mieux placé que moi pour qualifier ces gens de bobo.
      Il est vrai que ceux qui consomment bio ont, quelque part, entamé une remise en question de leur alimentation, contrairement à la majorité. Mais la majorité ne fait que suivre, et lui montrer la vérité n’y changera rien.
      Ceux qui consomment bio, au moins, ont fait preuve d’une ouverture d’esprit supérieure à la moyenne et ce type de messages a donc moins de chance d’être inutile face à eux.

  10. Simon

    @Tous : oui je reconnais que j’ai abusé avec le terme de « secte », mais Sam a compris mon idée.

    @Julie : Crier au lobbying vegan fait surement complotiste (je me soigne), au moins autant que celui de nestlé que je dénoncerai par ailleurs, mais je me suis justement renseigné avec beaucoup d’intérêt sur l’origine de la vegan society, qui est en fait une ONG si vous préférez à lobby: http://en.wikipedia.org/wiki/The_Vegan_Society

    @Olive: et bien moi, je pense que les végétaux sont des êtres vivants et sensibles, comme les animaux; Une plante peut être malade, souffrir…; si si! essayez d’en planter vous verrez.

    @tous: mes réflexions sur les intérêts profonds de ces actions ne sont que des hypothèses, peut être délirantes (et quelquepart je l’espère), mais vous devez admettre que c’est une perception nouvelle de l’être humain, de la société et du monde du vivant en général qui est prônée.
    J’ajouterais que c’est selon moi une vision très matérialiste de la vie, homogénéisante, et peu spirituelle, marquée par un abandon total de l’idée de sacrifice (étymologiquement « fait de rendre sacré »).

    Sinon, d’un point de vue plus nutritionnel, je dirai : chacun son morphotype.

    Mais je suis peut être dans l’erreur et suis prêt à l’admettre.

    1. Eric

      En dehors du fait que les végétaux n’ont pas de système nerveux ni de cerveau, de toute façon manger des animaux implique de les nourrir de quantités de plantes bien supérieures à ce que produiront ces animaux en viande. Donc, si l’on doit se soucier de la souffrance des végétaux, c’est encore une fois le régime végétalien qui est le plus adapté.

      C’est une perception « nouvelle » de l’être humain, oui ; je dirais plutôt, une perception décalée de celle de la majorité. Cela dit, des gens comme Pythagore étaient déjà végétariens, donc ça ne remonte pas à la veille. De nombreux autres penseurs dans l’histoire étaient végétariens, je pense notamment à Einstein et Darwin qui prônaient l’évolution vers ce régime, mais également Voltaire, Yourcenar, Lamartine, Platon, Gandhi (évidemment) et tant d’autres… Léonard de Vinci (végétarien aussi) avait d’ailleurs dit : « Le jour viendra où les personnes comme moi regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent aujourd’hui le meurtre des êtres humains ». Bref, ce n’est pas un courant de pensée si nouveau, mais je vous accorde que c’est minoritaire et notamment en France, où l’on a tendance ne pas trop se remettre en question.
      Vous parlez de vision matérialiste de la vie et homogénéisante, je ne suis pas d’accord. Il ne s’agit pas de ne pas reconnaître des différences, mais au contraire de les accepter plutôt que de s’en servir pour dominer (ce qui est d’ailleurs la base du mode de pensée qui conduit aux discriminations). Quant à l’idée de sacrifice, elle n’est qu’une invention de l’homme mais entre en opposition à l’idée de justice. Pour extrapoler votre logique sur l’homme, je pense que ce n’est pas rendre la vie humaine matérialiste et peu spirituelle que d’en refuser les sacrifices.

      Je ne comprends pas ce que vous voulez dire par « chacun son morphotype », pour l’aspect nutritionnel. Selon vous, des gens seraient obligés de manger de la viande pour vivre ?

    2. Simon

      « Ces grands hommes etaient vegetariens donc ça me donne raison » n’apporte rien au débat;

      Mais le mouvement vegan -car on parle bien ici de ce mouvement en particulier- n’est pas un végétarisme amélioré, mais va au delà d’une question nutritionnelle ou alimentaire, il revendique « le droit animal » dans bien des domaines d’application; vous devez le prendre en compte.

      En fait, par cette idéologie, vous transposez votre vision d’humain à celle des animaux, mais c’est une absurdité car nous ne savons pas si un animal ressent le monde de la même manière que nous, nous ne sommes pas supérieur à lui dans notre jugement de l’ordre naturel des choses. C’est je crois votre paradoxe le plus frappant. Vous le placez l’humain au dessus du reste, comme s’il était seul à comprendre et juger de la souffrance, l’émotion, etc.
      Votre idéologie refuse en fait de placer l’homme comme un élément parmi la Nature dans son ensemble. C’est en cela que j’entends « perception nouvelle » puisqu’ elle s’inscrit dans une logique maçonnique, appelant à un homme « nouveau » un « nouvel ordre » des choses. Et encore une fois, je parle bien de l’idéologie vegan (since 1944) et pas d’un végétarisme quelconque.
      C’est en cela que cette idéologie manque de « spiritualité » ou je devrais dire: remplace l’intelligence de la Nature divine et spirituelle, par celle de l’homme matérialiste, qui s’y croit supérieur et seule doté de raison.

      Pour être concret, je ne suis personnellement opposé aux gens qui ne veulent pas manger de viande ou exclusivement des végétaux, je pense que cela est tout à fait respectable, mais le respect doit être mutuel et le débat ouvert et basé essentiellement sur des études nutritionnelles, de santé, ou économiques et on ne devrait pas venir y greffer de l’émotionnel qui le détourne et le discrédite.
      Aussi je pense que la notion de droit animal est une imposture intellectuelle dangereuse qui poussera à l’abrutissement de l’humanité et de ses liberté.
      J’ajouterai que l’on peut élever un animal destiné à nourrir, sans être foncièrement mauvais, on peut même le faire avec amour. C’est ma vision idéale de l’élevage et de l’agriculture, reposant sur un principe naturel d’intelligence harmonieuse, auquel les animaux participent autant que nous; il s’agit de servir la nature, le vivant. Évidemment le fonctionnement actuel du système en est loin.

      En tous les cas, c’est un débat qui peut être très intéressant, auquel il faudrait pouvoir faire honneur posément autour d’une table pour être plus constructif, car internet a ses limites.

    3. Eric

      « Ces grands hommes etaient vegetariens donc ça me donne raison »
      Je n’ai pas dit cela, relisez-moi : vous évoquiez le fait que cette perception était nouvelle, je vous prouve, à travers des penseurs de l’histoire (qui représentent donc d’anciennes perceptions) que ce n’est pas tout à fait exact. À aucun moment je ne me suis servi de ces personnes comme argument de fond, mais juste pour démonter un point précis de votre discours.
      Toujours sur ce point, vous distinguez végétarisme et véganisme, là-dessus je suis d’accord : le végétarisme n’est pas toujours associé au véganisme, mais peut en être un révélateur. Cependant, là encore, si vous me relisez, vous pourrez notamment lire la citation de Léonard de Vinci (mais on peut aussi en trouver pour les autres personnages que j’ai cités), dans laquelle il est clairement question de droits des animaux. Bref, encore une fois, je ne dis pas que parce qu’ils l’ont dit, c’est vrai, donc que j’ai raison ; ce que je dis, c’est que « l’idéologie végane » n’est pas nouvelle. Le mot est récent, d’ailleurs « végane » n’existe dans le dictionnaire français que depuis 2015, mais l’idée ne l’est pas.

      Par cette « idéologie », on ne transpose absolument pas une vision d’humains aux animaux ; au contraire, on ne transpose aucune vision. Il ne s’agit que d’un respect de la vie sous sa forme la plus basique : respecter la liberté de tout être à vivre, puisque la société nous le permet (via nos connaissances et nos moyens actuels).
      L’émotionnel est au contraire bien plus présent lorsque l’on parle d’amour de bêtes élevées pour leur viande, par exemple, où pour le coup il n’y a aucune logique derrière cet amour (mais bien un fait inéluctable : un être vivant que l’on va exploiter et tuer, plus ou moins dans la souffrance, pour quelque chose de non-nécessaire actuellement).
      Chaque être vivant a une vision du monde différente de l’autre, c’est ce qui crée la diversité, et c’est valable aussi entre les humains eux-même, et d’autant plus dans le cas trisomies, par exemple. Et je ne vois pas en quoi avoir une vision du monde différente et indéchiffrable justifie d’être tué sans nécessité.

      Pour ma part, je me contente de répondre aux points qui sont abordés en parlant de faits et en étant logique, et non avec des arguments émotionnels.

      Ce débat peut être intéressant en effet.

    4. Simon

      Voici venue la limite de l’internet:
      Vous êtes un enfumeur, bien que surement sincère, persuadé, puisque vous retombez tout le temps sur vos même certitudes appuyées par un argumentaire de surface nébuleux et des références détournées; vous y mélangez vegetarisme et veganisme et n’admettez pas que c’est une idéologie qui va au delà d’une simple habitude alimentaire. Vous semblez incapable de comprendre la notion de sacré ou d’harmonie.
      Mais visiblement, vous n’avez pas l’expérience de la nature, de l’élevage ou de l’agriculture; le bon sens paysan quoi. Vous devez être citadin.
      C’est un débat d’idées que je propose.
      L’ideologie vegan est au végétarisme ce que le gender est à l’homosexualité. Un lobby trompeur, une arme idéologique des puissants dont les défenseurs disent:
      « Actuellement on pourrait se passer de nos habitudes de l’ancien temps! regardez ces personnes minoritaires un peu différentes, n’arrivent-elles pas à vivre correctement? et ce n’est pas nouveau, ça a toujours existé! Suivons leur mode de vie et appliquons-le à l’extrême : libérons nous pauvres humains arriérés que nous sommes! laissons le progrès et les nouvelles technologies travailler à notre place, nous autres qui souffrons tant à essayer de suivre l’ordre naturel si terrible et contraignant! »
      C’est simplement contre-nature.

    5. Eric

      La seule limite que j’observe, c’est la vôtre.
      J’ai répondu de façon la plus claire et objective possible à tous les points. J’ai peut-être fait des erreurs et vous ai invité à m’expliquer en quoi.
      Au lieu de cela, vous vous permettez de me juger. Je suis donc un « enfumeur » ; ravi de l’apprendre.
      J’ai fait la distinction entre végétarisme et veganisme dans ma dernière réponse. Si vous refusez de lire mes arguments, cela vous regarde, mais ne transformez pas ce que je dis.
      Selon vous (encore une fois), je n’ai pas l’expérience de la nature, […] le bon sens paysan quoi ». Encore raté ! C’en devient risible, cet « argument » qui vise à dénoncer des gens plutôt que leurs idées, et en l’occurrence, faire passer toute personne végane pour un citadin coupé du reste du monde. Je ne le suis pas, et je sais très bien ce qu’est l’agriculture étant donné mon milieu (et ma famille), et quand bien même un autre végane le serait, ça ne changerait absolument rien à ses idées.
      Vous parlez de limite de l’Internet, mais encore une fois ce sont bien vos limites argumentaires qui sont bloquées par Internet. Car, à défaut de pouvoir répondre sur des arguments de fond, sur des idées, vous vous attaquez à la forme, aux personnes.
      D’ailleurs, votre dernière citation inventée n’a absolument rien à voir avec ce que j’ai dit. Quitte à citer, autant citer ce que j’écris.
      Maintenant, si vous considérez que le véganisme est contre-nature parce qu’utilisant des connaissances et des moyens qui n’existaient pas avant, libre à vous. Mais dans ce cas, que faîtes-vous sur un ordinateur ? Que faîtes-vous à profiter de cette société ? Quittez donc son confort, et je puis vous assurer que dans ce cas, la question de l’exploitation animale ne se posera plus puisque votre survie en dépendra.
      Cohérence, quand tu nous tiens…

  11. styletto

    A partir du moment où l’on touche au PLAISIR « gustatif » Humain, 98% des gens iront contre l’idée de la question de l’éthique raisonnable et de la sensibilisation des animaux, de prendre un sac « secte » dans lequel on déverserait le complotisme VEAGAN….Dans ce sens pourquoi ces personnes anti VEGETARIENNE OU VEGAN ne mangent elle pas de chair humaine? Cela relève donc bien d’un fait antinomique frappant. »Un steak de vache : oui, un steack humain: non. » Cherchez l’erreur!

    1. Olympus

      C’est parce que Darwin avait tort, n’importe quel troll anti-VG te dira que la classification animale se divise en deux principales branches : les animaux consommables et les animaux non-consommables (et l’humain est à part, ce n’est pas un animal, ni un végétal, ni rien d’autre, en fait ce qui nous différencie du chimpanzé est probablement un gêne divin qui nous sacralise par rapport au reste du vivant). Du coup, un steak d’humain est une honte inimaginable puisque l’humain est un Dieu, un steak de chien est pas bien (saleté de chinois) et un steak de vache est normal.

    2. styletto

      L’Humain est un DIEU!!!????Quel HONTE et quel péché de dire cela pour Dieu!Je vous laisse entre sa science le jour du jugement dernier pour tenir de tel propos!
      Vous etes la personnification de la pédance humaine qui se croit supérieur a tut être vivant autre qu’humain qui reste avant toute chose un animal (que cela vous plaise ou non ) avec pour juste différence d’avoir la conscience (avec vous c’est a revoir) . Je savais d’avance qu’avec mo poste la dérive idiote allait être gratinée mais avec vous vous ne faites que confirmer le nihilisme le plus totale ont je ne suis même pas étonnée.

    3. Olympus

      C’était totalement ironique, je me moque des arguments des anti-VG. Je pensais avoir suffisamment exagéré leurs arguments foireux, mais je dois admettre qu’ils vont parfois si loin qu’ils ne sont parfois même pas égalable avec de la parodie.

  12. Mathieu

    Bonjour ou bonsoir, je tiens tout d’abord à préciser que je suis un enfant de la campagne qui comme beaucoup est monté à la ville pour faire ses études. Il se trouve que j’ai fait récemment la connaissance d’activistes vegans qui tractaient dans ma ville. Et là quelle fut ma surprise ! J’essayais de leur expliquer calmement que moi aussi je condamne ces méthodes d’élevage à grande échelle sans pour autant décider de changer mon régime alimentaire, ne consommant de la viande qu’une fois par semaine. Ces gens sont des débiles profonds qui doivent cumuler nombre de carences, ils sont en effet incapables pour la plupart de construire une argumentation un tant soit peu structurée. De plus, ces bouffeurs de racines ont la tolérance d’une poire de barbu réislamiser en prison qui en sortant part en Syrie croyant que 70 vierges l’attendent… Contrairement à ces demi-fiottes urbaines, je n’achète jamais ma viande dans un supermarché même dans une BOBOCOP, mais je me déplace chez le paysan du coin qui élève encore de la volaille nourrit au grain et en plein air ce qui visiblement n’est pas le cas de ces chiures humaines qui n’ont jamais élevé ni tuer un quelconque animal de leurs petites mains frêles… Un conseil à tous mes amis vegans, vous devriez sortir un peu plus souvent vos culs de lopettes du canapé pour pratiquer une activité physique autre que la branlette numérique, parce que pardon mais quant on voit vos gueules de leucémiques translucides en phase terminale, ça ne donne vraiment pas envie d’adopter votre régime alimentaire et je pense qu’ainsi vous desservez votre mouvement… C’est mon premier commentaire sur ce site en espérant qu’ici la censure n’est pas de mise.

  13. Sam

    Eric, bonjour.
    En effet, je n’avais pas pensé au rapport production/consommation de végétaux pour/par du bétail. Pourtant logique. Je suis d’accord avec ça.
    En faite en claire et en abrégé, je suis pour une alimentation Vegan. Je suis moi même branché bio, ai eut une éducation alimentaire branché bio, donc vraiment je suis plus pour le Vegan que pour la consommation de viande comme elle s’effectue de nos jours. (oui bio et vegan ne sont pas forcément synonyme, c’était pour expliqué que je me sens concerné par ce que je consomme)

    « Il ne s’agit pas de ne pas reconnaître des différences, mais au contraire de les accepter plutôt que de s’en servir pour dominer (ce qui est d’ailleurs la base du mode de pensée qui conduit aux discriminations). »
    Pourquoi les Vegans seraient exempt de cette manière de fonctionner? « Parce qu’ils ont du coeur, il ne pense pas à dominer, la preuve il s’inquiète pour les animaux. »
    J’ai caricaturé bien évidemment, mais l’humain en est où il en est aujourd’hui par sa capacité d’adaptation et sa supériorité pour dominer. Et encore plus de nos jours depuis que la religion est de moins en moins présente, l’humain se sacralise de plus en plus. (je ne suis pas croyant)
    Il y a une question à un moment du reportage « seriez vous pour une alimentation carnivore mais à beaucoup plus petite échelle, par des particuliers » (quelque chose comme ça) et la nana répond « non, les animaux ne sont pas fait pour nous nourrir, ils sont fait pour vivre leur vie » (quelque chose comme ça)
    C’est cette phrase qui me dérange car je l’interprète de façon négative : Son point de vue est catégorique. Aucune nuance.

    Sauf que pour ma vision du monde, c’est extrêmement nuancé. Je ne pense pas qu’il soit possible d’agir en « blanc ou noir ». C’est le même schéma pour tout type d’idéal à mon sens. Un nombre, à tord ou à raison selon le point de vue, défendrons par exemple, puisqu’on parle de ça, les Vegans et feront en sorte de se créer ce monde. Donc, création de communauté, car qui dit nombre dit puissance, mais qui dit communauté dit séparation.
    Ce qui me dérange, c’est pas les concepts Vegan. C’est les « à coté » que ça engendre.
    La formation de communauté, discrimine, rejette, obligatoirement même si c’est pas voulu ceux qui ne souhaite pas vivre de la même façon. Et c’est ça qui me dérange dans la défense du monde Vegan. Et pour tout autre type de défense d’autre monde d’ailleurs. Dans tout communautarisme en faite… C’est pas pour autant qu’il ne faut pas défendre des valeurs auquel on croit.

    « Que voulez-vous dire en parlant du fait qu’il est possible de vivre convenablement sans manger de viande en fonction de l’activité physique et de la génétique. Sur quoi repose cette explication ? »
    La génétique, c’est simplement les habitudes alimentaires acquise au cours des siècles selon les endroits du globe qui diffèrent. Mais qui prises assez tôt sont assez faciles à changer. Après il y a les intolérances, le gluten a mauvaise presse en ce moment, et c’est vrai qu’il est plus difficile à digérer pour notre organisme que d’autre céréales.
    La viande rouge apporte une « forme d’énergie » qu’on ne retrouve pas dans la quinoa ou les poids chiches ou je ne sais quoi. Même si ça peut très bien la remplacer, ça n’a pas le même apport. Logique c’est pas les mêmes aliments. Mais si physiologiquement ton corps s’est habitué, équipé, pour assimiler de la meilleur façon la viande pour répondre le mieux possible à ton activé physique, il n’assimilera pas aussi bien les apport d’énergie différente car pas formé, molléculairement, parlant de la même façon (exemple de l’importance des médicaments et des génériques aux quels il faut faire attention car pas la même conformation moléculaire et ça peut être ultra nocif même si elle a le même nom, bref)
    Après le corps a une capacité d’adaptation dingue! Donc, au bout d’un an de régime drastique sans viande même si cela fait 20 que tu mange de la viande, un an plus tard si tes repas sont bien équilibré c’est du pareil au même voir mieux sur le long terme.

    1. Eric

      Bonjour Sam,

      Merci pour votre réponse.

      Bio et végane, c’est effectivement lié, comme vous le soulignez. C’est d’ailleurs ce qui rend ce type d’actions intéressantes, puisqu’elle s’adresse directement à des personnes qui sont concernées par ce qu’elles consomment. D’ailleurs, la preuve ici : malgré la différence entre nos consommations respectives, au final chacun de nous peut échanger et remettre en question ce qu’il fait.

      « Pourquoi les Vegans seraient exempt de cette manière de fonctionner? »
      Je ne mets pas les véganes en opposition aux autres. Le véganisme consiste à s’opposer à toute consommation issue de l’exploitation animale. Il peut parfaitement exister des véganes racistes ou sexistes, par exemple. Bref, je ne dis pas que les véganes sont parfaits. Ce que je dis, c’est que le véganisme est quelque chose d’honorable qui mériterait d’être suivi, et non que ceux qui le suivent sont exempt de tout travers.
      Je suis d’accord pour dire que l’humain en est arrivé là où il en est par sa capacité à dominer, entre autres choses. Dans la même logique, les guerres aussi l’ont fait arriver là où il en est. Faut-il donc les encourager ?

      Concernant la question posée par le journaliste sur une alimentation plus locale (chose soit dit en passant impossible à mettre en place avec autant d’humains à nourrir), à laquelle l’organisatrice répond qu’elle ne serait pas pour, c’est compréhensible. Vous interprétez cela comme un manque de nuance, mais pour ma part je vois plutôt le fait de ne pas adhérer à quelque chose de mauvais (et elle explique pourquoi), et ce même si c’est « moins mal ». De plus, vous parlez d’idéal et c’est aussi par les idéaux qu’on avance ; pourquoi viser un intermédiaire ? Le monde est nuancé, mais ce n’est pas une raison pour se freiner dans ses objectifs.

      Ca ne signifie pas que les véganes forment une communauté à part. La preuve, je suis végane (enfin, à ma connaissance ; on n’est jamais sûr de ce que l’on consomme) et ça ne m’empêche pas de discuter avec vous. D’ailleurs, je viens d’une famille dans laquelle la viande est la base de tout repas et la plupart de mes connaissances également.

      La génétique et les habitudes alimentaires acquises au cours des siècles ne me semblent pas liées, pour la simple et bonne raison que quelques siècles me semblent beaucoup trop courts pour influer de manière non négligeable sur notre organisme. Je vous conseille d’ailleurs de lire le livre « Paléo Nutrition » de Julien Venesson, un nutritionniste indépendant qui ne prône absolument pas le véganisme sans l’exclure pour autant, et dont le livre s’inspire des besoins alimentaire de l’humain avant la naissance de l’agriculture, trop récente, qui a bouleversé les apports de notre organisme bien plus rapidement que ses besoins (et engendré des maladies de civilisation). L’intolérance au gluten serait d’ailleurs l’une de ces conséquences, mais également la trop grande proportion d’oméga 6 chez les animaux que l’on élève (entre autres).
      Bref, tout ça pour dire que les habitudes alimentaires acquises au cours des siècles ne me semblent pas suffisantes pour justifier que l’on continue. D’ailleurs, pour revenir sur mon exemple personnel, je suis issu d’une culture familiale dans laquelle la viande est le point central de l’alimentation. Ça ne m’a pas empêché de l’arrêter du jour au lendemain sans aucune complication (et même avec des bénéfices sur ma santé).
      Je ne comprends pas ce que vous entendez en parlant d’une « forme d’énergie » que contiendrait la viande rouge et pas d’autres aliments.

    2. Isegoria

      @Eric
      « Je ne comprends pas ce que vous entendez en parlant d’une « forme d’énergie » que contiendrait la viande rouge et pas d’autres aliments. »
      La vitamine B12 peut-être ?

    3. Louch

      L’homme des cavernes avait déjà quitté son habitat d’origine qui était … les zones tropicales. Aller observer les primates partageant 98% de nos gènes pour voir s’ils chassent et en quelle quantité… Vous verrez qu’a part un rongeur de temps en temps pour apaiser un conflit entre mâle visant la tête de la communauté ils ne se nourrissent comme l’homme il y a fort longtemps de fruits, de graines, de plantes.

      L’énergie contenue dans la viande rouge est la même contenue dans les cornes de rhino, ailerons de requin. Les plus grands animaux terrestre ont toujours été des herbivores alors le coup de la viande qui donne de l’énergie (pure message de lobby) ca me fait bien rire….

  14. Sam

    @Eric bonjour.
    Je ne gère pas la biochimie parfaitement, donc si quelqu’un si connais bien, il est le bienvenue! Je ne suis qu’un étudiant devant bosser ce genre de matière. Au plus en simple, ce que j’en ai compris est que les protéines sont des molécules plus ou moins complexe, c’est un ensemble d’acides aminés disposé de façon extrêmement précise. Et c’est leurs conformations dans l’espace qui rendent possible ou non, plus ou moins bien, l’assimilation (dans le but d’en produire une énergie par exemple) de ceux que peux apporté une protéine. On peut donc imité mais pas refaire à l’identique parfaitement.
    L’exemple de protéine contenu dans la viande rouge, peut être substituer par d’autres aliments bien évidement! Mais n’auront pas le même apport énergétique de par leur différence de disposition des acides aminés formant la protéine désiré.
    C’est comme si on disait « tout les hommes sont égaux » : FAUX Naturellement on est tous différent et fonctionnant tous de façon général à l’identique mais avec autant de variante qu’il y a d’individus. Mais en droit nous le somme tous (du mois nous devrions)
    Ou dire que un fauteuil et une chaise c’est la même chose, l’un peut remplacer l’autre, mais ce sont deux choses distincts, si, regardé plus précisément, la chaise peut être sera meilleur pour le dos et le fauteuil meilleur pour la sieste. C’est pareil mais pas en tout! Sinon les deux s’appellerai chaise ou fauteuil. Capichi?
    Du coup pour la viande rouge peut être que avec 50g de viande rouge t’as autant d’énergie produit et plus rapidement et efficacement (si tu y es plus habitué, peut être) par ton corps grâce au protéines contenus dedans. Pour imiter la chose t’auras peut être besoin de manger 150g de poids chiche, 200g de quinoa et 3 carotttes (je dis n’importe quoi c’est pour l’exemple) pour arriver à l’équivalence de production d’énergie produit par ton corps.

    @Louch, tu exagère un temps soit peu, je ne pense pas que mon prof de biochimie fasse parti d’un quelconque lobby. Détend.

    1. Eric

      Bonjour Sam,

      Merci pour cette précision. Autrement dit, la « forme d’énergie » différente dont tu parles est la composition de l’aliment qui diffère d’un aliment à l’autre ?
      Dans ce cas, on est d’accord.
      Là où je ne suis en revanche pas d’accord, c’est que tu sembles partir du principe qu’en gros, il est indispensable de se nourrir de viande rouge et que, si l’on en prend pas, il faut « imiter ».
      De plus, l’énergie apportée au corps, c’est clairement les calories et pas uniquement les protéines (qui ne sont qu’un des trois macronutriments majoritairement responsables des apports énergétiques du corps, les deux autres étant les glucides et les lipides).
      Enfin, comme tu le soulignes, la structure d’une protéine dépend de sa constitution en acides aminés. Et les acides aminés nécessaires pour le corps humain sont clairement connus et se trouvent également dans les protéines d’origine végétales (et d’autant plus dans le cas d’une alimentation variée, ce qui est de toute façon fondamental que ce soit pour l’aspect santé ou plaisir gustatif).

      Bref, je pense que prendre comme base alimentaire la viande rouge n’est pas le mieux, ni aucun autre aliment d’ailleurs (animal ou végétal). C’est plutôt les besoins de notre espèce qui sont à prendre en considération pour adapter notre alimentation.
      Et dans ce cas de figure, avec nos connaissances et nos moyens actuels, on a toutes les cartes en main pour se passer d’exploitation animale, pour réduire de façon considérable la pollution et limiter l’empreinte néfaste que l’on impose à notre planète ainsi qu’aux peuples qui crèvent de faim (pour les raisons expliquées dans différents commentaires). À partir de là, il ne reste plus qu’à choisir, mais ce choix n’est, évidemment, pas que personnel, puisque ses conséquences ne concernent pas que soi.

    2. Louch

      Tiens une réponse argumentée!! Rare ici…

      Le message du lobby de la barback est de dire que la viande rouge est symbole de force, de vitalité, d’énergie sans jamais dire que l’abus est dangereux pour la santé comme on a réussi a le faire dire a l’industrie du sucre (ben oui un gros boeuf bien costaud comme ceux que les parigots vont admirer au salon de l’agriculture, ca doit donner la pêche une fois dans son assiette…)

      Mais qu’est qu’il mange le boeufs??du jaguar, du requin? du lion? non … de l’herbe….

      Bon ca ne veut pas dire qu’il faut manger de l’herbe mais les acides aminés qui constitue ces fameuse protéines animale on les retrouve partout et de manière assimilable dans la nature et dans les végétaux.

      Et on peux colporter un message de lobby sans avoir conscience de servir ce dernier, c’est bcp plus courant que l’on ne croit…

  15. Liberté tout de suite

    @Matthieu.Le jour ou tu tueras de tes propres mains l’animal que tu dois manger,tu deviendras végétarien du jour au lendemain.

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