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Le génocide vendéen, une imposture ? Philippe Landeux répond à ses détracteurs France

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La publication de la vidéo de Philippe Landeux sur la guerre de Vendée (1793-1795) ont fait réagir nombre de nos lecteurs… Voici la réponse à ces critiques. Le débat continue…

Je ne vais pas répondre en détail à toutes les inepties que je lis ici ou là de la part de gens qui parfois n’ont manifestement pas regardé la vidéo, qui croient tout savoir parce qu’ils ont gobé le baratin de Reynald Secher et qui exhibent toujours les mêmes documents sans même comprendre qu’ils ne prouvent rien en la matière ou qui, parfois même, prouvent le contraire. Le livre que je viens de sortir « La Guerre de l’Ouest dite de Vendée » contient peut-être un millier de documents, dont tous les arrêtés du Comité et tous les décrets de la Convention. Qui dit mieux ? Dans cette vidéo, je présente une cinquantaine de documents que, pour la plupart, vous ne trouverez évidemment pas chez Secher et qui permettent de relever toutes ses impostures. Ces documents sont de premier ordre (décrets, arrêtés) ; c’est sur des documents de cette nature, mais isolés, tronqués, interprétés, que la thèse du génocide s’appuie. Pourquoi écouter ce que Secher fait dire aux uns, et écarter les documents qui, sans interprétation, disent clairement autre chose ?

Je m’adresse aux gens qui ont des yeux et des oreilles qui ne leur servent pas seulement d’ornement.

Je dis qu’accuser la République révolutionnaire d’avoir ordonné un génocide sur une partie de la population française est particulièrement grave et orienté pour que le sujet soit traité sérieusement, en commençant par définir ce que l’on entend par génocide, ce que, dans le cas présent, je traduis personnellement comme l’extermination ou la volonté d’exterminer la population d’un territoire donné, c’est-à-dire tous les gens qui habitaient là dès avant le début du conflit.

Je dis que les chiffres mêmes de Reynald Secher (117.000 victimes sur une population de 815.000 habitants), qui sont sans doute contestables, mais que j’accepte car il est de toute façon impossible d’établir un bilan exact, disent que, malgré tous les moyens déployés, il n’y a pas eu concrètement de génocide, ce qui est inexplicable si l’on écarte ce qui suit.

Je dis que, puisqu’il n’y a pas eu concrètement de génocide, aussi affreux qu’ait été ce conflit, la République ne peut être accusée d’en avoir commis un que s’il est établi qu’elle a eu l’intention de le commettre.

Je dis que la République était incarnée par la Convention, le Comité de salut public et les représentants en mission pris en masse ou dont les actes ont été validés par la Convention ou le Comité.

Je dis que la République ce serait bien passée de cette guerre mais qu’elle n’a pas eu le choix de la faire et qu’elle était en droit de réponde à la guerre par la guerre.

Je dis que l’on ne peut pas faire une guerre sans prendre de mesures militaires, sans ordonner des mouvements de troupes, sans indiquer les cibles, sans provoquer des destructions, et que, sous ce rapport, les mesures adoptées par la Convention et le Comité, visant à gagner la guerre le plus vite possible, à empêcher les exactions et à limiter autant que faire se pourrait les pertes humaines, étaient parfaitement légitimes.

Je dis que la Convention et le Comité, donc la République, ne sont comptables que de leurs intentions, responsables que des ordres qu’ils ont donnés, et pas de l’ensemble des faits qui leur échappaient en partie.

Je dis que des atrocités ne constituent pas en elles-mêmes un génocide.

Je dis qu’il n’y a pas de guerre sans atrocités, mais que ces atrocités commises sur le terrain, quoique sans ordre, voire réprouvées par la Convention, ne permettent pas de contester à la République le droit d’avoir répondu à la guerre par la guerre.

Je dis que tuer l’ennemi est le propre de la guerre ; qu’exterminer des ennemis déclarés et acharnés est le but de toute guerre à mort, comme dans le cas présent.

Je dis que la Convention ne pouvait adopter une politique autre que celle qui fut la sienne et j’attends toujours que ceux qui lui en font un crime nous disent ce qu’elle aurait du faire pour gagner la guerre sans tomber dans les excès.

Je dis que la Convention, le Comité et les représentants en mission (sauf exception) ont toujours fait la distinction entre les rebelles acharnés et le reste de la population (femmes, enfants, vieillard, individus entraînés de force dans la révolte) qu’ils ont soit ménagé soit fait évacuer.

Je dis que la thèse du génocide repose sur la négation de cette politique de distinction et d’évacuation et sur l’extension à toute la population du sens du terme « brigands » qui désignait uniquement les rebelles, procédés qui permettent de faire croire que toute mesure contre les rebelles était de nature génocidaire.

Je dis que c’est chercher à en imposer que présenter les ordres de détruire les forêts, les taillis, les moulins et les maisons des rebelles comme la volonté d’exterminer la population, quand, dans le même temps, les ordres étaient de faire évacuer la population.

Je dis qu’il est malhonnête de parler de « déportation » à propos des « évacués » et des réfugiés car c’est laisser entendre qu’il s’agissait de les tuer plus loin, alors que le but était précisément qu’ils ne soient pas victimes de l’un ou l’autre camp ; c’est laisser entendre que les républicains étaient des nazis.

Je dis que la réductio ad hitlerum n’est pas un gage de sérieux historique.

Je dis que cette distinction et ces évacuations massives sont incontestables (notamment circulaire du 7 mai, décret du 1er août 1793, arrêté des représentants en mission du 20 février 1794) et démentent à elles seules toute logique génocidaire.

Je dis que la vérité historique est dans le tout (d’où mon livre qui n’est pas une thèse mais un recueil de documents, exhaustif quant aux actes du Comité) et non dans des bribes de documents, même si je n’ai moi-même cité que des extraits dans le cadre de cette vidéo, faute de pouvoir faire autrement (c’est pourquoi je renvoie d’abord à mon blog qui contient in extenso les documents cités ou des extraits beaucoup plus longs, ensuite à mon livre).

Je dis que les documents que je mets en avant dans ma vidéo ne sont pas inédits (ils figurent depuis un siècle dans les Recueils d’Aulard ou les Archives Parlementaires, séries dans lesquelles figurent aussi, en version originale, la plupart des soi-disant inédits de M. Secher — j’en donne les références dans mon livre) mais n’ont jamais été produits par les tenants d’un génocide parce qu’ils contredisent leur thèse ; je n’invente pas des documents, je montre ce que l’on a caché à dessein ; je ne cherche pas à duper les gens, je les préviens qu’ils sont les dupes de prestidigitateurs.

Je dis que les documents brandis par les adeptes de la thèse du génocide sont soit hors sujet, de par leur nature, leur contenu ou leurs auteurs, soit tronqués, soit interprétés de manière scandaleuse, et ne font pas disparaître tous ceux qui, émanant des autorités incarnant la République, prouvent positivement le contraire.

Je dis, comme Reynald Secher, que les révolutionnaires écrivaient tout et que, par conséquent, si leur intention avait été d’exterminer la population en tant que telle de certaines régions de l’Ouest (quelle limite ?), nous devrions avoir des décrets et des arrêtés qui l’annoncent sans qu’un effort d’imagination et des torrents de mauvaise foi ne soient nécessaires pour la deviner.

Je dis que les documents qui pèsent le plus dans ce débat sont les décrets de la Convention (pas les discours qui les précèdent), les arrêtés du Comité de salut public et les arrêtés collectifs des représentants en mission.

Je dis qu’aucun document valable ne prouve la thèse du génocide, simplement que la Convention et la République ont fait la guerre aux rebelles appelés « brigands ».

Je dis que ceux qui s’appuient sur des documents valables pour prouver leur thèse minimisent ou passent sous silence les nuances et distinctions explicites ou implicites (entre rebelles et population) qu’ils contiennent.

Je dis que les actes d’individus isolés ne retombent pas sur le régime dont ils se réclament, que ces actes soient honorables ou méprisables, que ce régime soit la monarchie, la république ou autre.

Je dis que Carrier, qui opérait à Nantes et était particulièrement exalté, n’était pas à lui seul la République, que ses crimes furent dénoncés dès janvier-février 1794 par d’autres représentants et par l’agent du Comité et qu’il les paya de sa tête le 16 décembre suivant.

Je dis que la notion de génocide ne tient pas du simple fait qu’il n’y a pas de population distincte et déterminée.

Je dis que s’il n’y a pas de logique génocidaire, il est malhonnête de parler de génocide.

Je dis que la guerre civile dite de Vendée a été affreuse, que des horreurs ont été commises de part et d’autres, plus sans doute de la part des bleus, mais qu’elle ne peut être qualifiée de génocide.

Je dis que rejeter le terme orienté et perfide de « génocide » n’est pas nier les horreurs commises en « Vendée » que les représentants en mission furent les premiers à dénoncer.

Je dis que ceux qui persistent à utiliser ce terme le font pour des raisons idéologiques.

Je dis à ceux qui, sans l’avoir fait eux-mêmes, conseillent aux autres d’aller aux sources pour se faire une idée juste de ce conflit que c’est précisément ce que j’ai fait (j’en ai même fait un livre), que cette lecture m’a conduit à la position que je défends, et que c’est vouloir à toute force que la République ait ordonné un génocide que d’objecter à nouveau d’aller aux sources.

Je dis que ceux qui, en dépit de tout, postulent que la République a ordonné un génocide et s’en tiennent mordicus à cette affirmation sont mal placés pour accuser de posture idéologique ceux qui, documents à l’appui, démontrent la fausseté de leur discours.

Je dis à ceux qui mettent mon intégrité en doute que je ne suis ni franc-maçon, ni universitaire, ni gauchiste, ni communiste, ni subventionné, ni supporter du régime et du système actuel ; à ceux qui me reprochent d’admirer Robespierre, qui n’a rien à voir avec la Vendée, sinon de très loin, et dont j’ai publié l’intégralité des discours, qu’ils feraient mieux de le lire au lieu d’en parler ; je dis à tous ceux-là que les procédés dont ils usent envers moi rappellent beaucoup ceux dont les antifas usent envers eux.

Je dis que ceux qui critiquent ma vidéo (ou mon livre qu’ils n’ont pas lu) ne s’attachent pas au fond des choses, ne contestent pas les documents de premier ordre que je produits (dont des documents produits par Secher lui-même), ne les évoquent même pas, ne tiennent aucun compte des arguments que j’expose, des explications que je donne, ne prêtent aucune attention aux manipulations, omissions et mensonges que je révèle, que leurs réponses consistent simplement à ergoter, à ressasser et à faire diversion pour se complaire dans leurs convictions, et illustrent tout ce que je viens de dire.

Je dis que la thèse génocidaire, aussi foireuse soit-elle, et quoique non reconnue officiellement, est devenue la doxa dans une France qui a honte d’elle-même, qu’elle se répand partout (même sur les chaînes télé du service public) sans rencontrer d’obstacle, qu’il est plus facile d’y adhérer légèrement que de la contester sérieusement, et que cela seul devrait donner à réfléchir à ceux qui croient être dans l’opposition, la résistance, la dissidence parce qu’ils l’ont gobée et la régurgitent sans se rendre compte qu’ils participent à la réédition du coup des « heures les plus sombres de notre histoire ». (Je vous fais un dessin ?)

Je dis, enfin, paix aux âmes de tous ces Français morts il y a 200 ans ; honte à ceux qui, en jouant la pleurniche, déshonorent ceux dont ils prétendent défendre la mémoire, et qui, en accusant bruyamment la République d’hier d’un crime qu’elle n’a pas commis (même si des crimes ont en effet été commis), contribuent à rabaisser la France aujourd’hui.

Commentaires récents

  1. Cosaque

    « Je dis » que votre texte est franchement indigeste à lire et que je me suis arrêté au 4e ou 5e « je dis ».

    Accuser Reynald Secher de subjectivisme est une chose mais affirmer péremptoirement que vous, vous ne l’êtes pas en est une autre, bien prétentieuse.
    D’autant qu’en tant qu’adepte de Robespierre, comment pouvez-vous prétendre à l’objectivité que vous reprochez à Secher ? Moi pas comprendre du tout.

    On sent surtout que vous avez besoin de défendre Robespierre et la République plus que de chercher une vérité ou du moins une certaine objectivité historique… Et on vous sent vraiment très ouvert au dialogue avec les gens qui ne pensent pas comme vous.

    Bon vent.

    1. garbouy

      Cosaque, de faire un commentaire, tel que le votre, sur la position que défend l’auteur de cette article en nous expliquant que vous n’avez pas lu un quart de son texte, ça montre bien l’importance que l’on doit donner au votre.

      Bon vent

    2. AA

      La longueur du texte de ce Monsieur montre à l’évidence sa volonté d’enfumer le débat et personnellement je me suis arrêté au 10eme « je dis » car ce « Monsieur » devrais plutôt passer son temps à la pêche à la ligne plutôt que de nous prendre pour des cretins qu’il n’arrivera jamais à ferrer. Bonne pêche l’artiste de la dialectique enfumée. Bonne pêche aussi à ceux qui sont venir soutenir ce gros poisson de l’enfumage par leurs commentaires en bande organisée.

  2. Guillaume R

    Affirmer que le Comité de Salut Public a eu pour objectif de radier la population de Vendée c’est peut-être aller un peu vite en besogne. Dans tout les cas ce n’est pas ce qui s’est passé par la suite. Une guerre civile a eu lieue, elle a fait des milliers de mort, dans les 2 camps, mais on est pas pour autant dans des chiffres comparables a ceux du Rwanda ou de l’Armenie.. Et Secher expose une thèse qui n’a trouvé que très peu d’échos, certaines de ses analyses on même été contredites par plusieurs recherches faites par des historiens tout aussi qualifiés et crédibles. Ça ne veut pas dire qu’il faille garder le silence sur les exactions du CSP. Il serait même très bien que l’on dénonce plus régulièrement les atrocités qui furent commise en France sous prétexte de bons sentiments révolutionnaires. Cependant il ne faut pas aller trop loin, un génocide n’a jamais eu lieu sur notre territoire, et les massacres de vendéens n’ont jamais connu la même ampleur que le génocide des indiens d’Amérique du nord par exemple, et dont personne ne parle jamais.
    Il est probable que les massacres de Cathares ou les Juifs au Moyen-Age aient fait autant de victimes (sinon plus?), on ne parle pas pour autant de génocide. Tout les pays du monde ont connu des persécutions de minorités, seulement avec le XXe siècle sont apparut des persécutions du même genre utilisant des administrations et des moyens « modernes » en cela, l’ampleur, la systématisation permettent de parler de génocide. Et bien entendu leurs caractères religieux ou ethnique étaient établis.
    En Vendée au pire il y a eu une « intention populicide » de la part de certains membres du CSP, mais même cela ne peut pas être établie de façon certaine, et en tout état de cause l’objectif fut manqué, aucun historien n’arrive à des chiffres dépassant la centaine de milliers de mort, tout camp confondu. Donc encore une fois, rien de comparable avec la tragédie arménienne par exemple. De plus trouver et prouver la réelle existence d’une identité « vendéenne » à l’époque de cette guerre civile est un autre histoire.
    Oui il faut poser un regard impartial sur cette époque de notre histoire et cesser de glorifier la période révolutionnaire, pour autant non aux exagérations.

  3. Dffghtjbrt

    Tous le monde le sait la Royauté a été mise a mal par la terreur et de nombreux massacre de non-discident ont eu lieux.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Terreur_%28R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise%29
    Ce qui est d’ailleurs dommage car finalement louis 16 a été le seul roi a proposé autant d’avantage au peuple.
    Le termes de génocide correspond finalement bien a ce qui s’est passé. Faire une vidéo pour négocier dans nos esprit si le terme « génocide » est adéquate c’est pour nous faire refusé la reconnaissance de ce génocide. A ce jour le royalisme est la seul réel opposition au « déclin démocratique » de la république, c’est bizarre mais c’est vrai.

    1. Jean

      Louis 16 gagnait du temps pendant que ses proches essayaient de rallier des troupes des pays voisins.

      De nos jours en quoi par exemple l’Espagne avec son taux de chômage faramineux, ou la Belgique divisée et aux affaires de péd… du frère du rois, ou l’Angleterre qui comme les USA fout la m… partout dans le monde,… En quoi ce serait mieux ?
      En France les querelles dynastiques entre la branche « Comte de Paris » et la branche « Alphonse de Bourbon » « suicidé de force » sur un câble tendu en travers de la piste et à hauteur exacte du coup, en quoi ça va grandir le pays ?
      Ce sont des oligarques comme les autres !

  4. Jmi

    Je ne répondrai pas à votre longue page !!!
    ……………………………………………mais si j’en avais eu le courage, voila ce que j’aurai exprimé :
    « Que de violence pour défendre vos idées !!!
    Si, pour vous, Secher est un tout petit historien faussaire, vous ne vous grandirez pas en marchant dessus.
    Magnifique cette Vendée vengée où il n’y aurait pas eu de génocide !!! Oublions là, oublions ce « pseudo-génocide » vendéen. Basta !!! Réjouissons-nous, faisons la fête, glorifions plutôt les plus beaux instants de votre révolution : le bourreau souffletant la face de Charlotte Corday décapitée, les vrais révolutionnaires se régalant du cœur de la Princesse de Lamballe, voilà l’humble joie du petit peuple de la République.
    Ayons ce sourire complice pour les massacres de septembre, (il faut bien se détendre), n’oublions pas de dire merci à ceux qui ont pensé à acheter de la paille pour ne pas glisser sur les pavés rougis du sang des aristocrates.
    Toujours, grâce à cette révolution, détendons-nous encore avec ses cotés comiques et sympathiques : jeter dans la Seine les « reliques » de Sainte Geneviève, prier avec ce rigollot de Robespierre « encuraillé » avec son être suprême….

    Je n’ose vous contredire, être comme tous ceux qui s’opposent ou ne partagent pas toutes vos idées, être un salaud … un fou … voire une personne qui ne devraient pas avoir le droit de naître…

    Transmettez mes compliments posthumes à Pol Pop, un authentique fils spirituel de la Révolution, inspiré par les riches enseignements appris à l’Université Française, qu’il a su ressusciter et moderniser au XX éme siècle. Un élève comme tout enseignant rêve d’avoir !

    « La liberté est un arbre qui ne peut porter de fruits qu’arrosée de sang » disait votre ami Fouquier-Tinville

    P.S. Enfin pourquoi avoir pillé l’ouvrage « le Cerveau à sornettes » de Roger Price ? J’ai bien retrouvé dans votre réponse qu’il y avait un certain nombre des mots qu’il n’avait pas utilisés dans son livre et remis aimablement à la disposition du public, entre autres, une magnifique dernière page entièrement pleine de «Je »
    Le Club français du livre, 1952, format In octavo (13×20 cm)

  5. Mazette

    Je comprends mieux pourquoi votre livre fait 500 pages…

  6. DA 85

    Il est vrai que le massacre des Lucs sur boulogne fut un message d’amour des colonnes infernales aux habitants de la Vendée. 564 cadavres dont 209 enfants tués au sabre ou a la baionette dans l’église. La plus vieille femme a 97 ans le plus jeune bébé 8 jours. Comment les appelez vous ceux qui commirent ces crimes ?

  7. clovis

    oui après tout, pour les mêmes motifs de rebellions,Porochenko serait fondé de nettoyer le Dombass,enfants et vieillards compris.D’ailleurs c’est ce que prônent les colonnes infernales de pravy sector.
    Pour égaler les généraux dont les noms sont gravés à l’arc de « triomphe »,ils peuvent aller jusqu’à 300 000,au delà ça pourrait être appelé un génocide .

  8. PL

     » Je dis que tuer l’ennemi est le propre de la guerre ; qu’exterminer des ennemis déclarés et acharnés est le but de toute guerre à mort  »


    Vous dites des conneries, il n’y avait pas de guerre, les habitants de la Vendée n’étaient pas un peuple étranger ou ennemi qui tentait d’envahir la France et auquel on aurait déclaré la guerre.

    Les Vendéens étaient des Français qui étaient chez eux et qui avaient le tort de refuser des réformes démentes faites par un gouvernement qui a pris le pouvoir par la violence et qui s’est maintenu par la Terreur. Ce n’était pas des ennemis contre lesquels il est légitime de faire la guerre avec des moyens militaires. C’était simplement des opposants au gouvernement, une population qui était à 95% contre les réformes du nouveau régime démocratique.

    Les ordres officiels donnés à Turreau et à ses « colonnes infernales » étaient explicites, il s’agissait de tuer systématiquement toute la population des paroisses considérées comme en rébellion, hommes, femmes, enfants, de brûler les maisons, les granges, et les récoltes sur pieds, d’empoisonner les sources, de déporter de force hors du pays la population survivante. Les routes de Paris était encombrée par les convois de charriots remplis des richesses et des biens pillés et volés avant l’incendie, il ne devait rien rester permettant de vivre sur place.

    On ne peut pas parler d’un génocide ethnique, mais il s’agissait bien d’exterminer et de déporter toute la population. Le général Turreau a produit les ordres du Comité de Salut public pour se justifier, et il a été acquitté parce qu’il avait fait ce qu’on lui avait ordonné, rien au-delà. Il y a d’ailleurs eu à l’époque l’ouvrage de Gracchus Baboeuf qui en a fait la théorie sous le nom de populicide.

  9. PL

    Ce qui est une imposture, c’est le dogme idéologique selon lequel la Révolution française aurait été faite par le peuple français révolté contre un roi tyrannique.

    La Révolution française a été fait dès le départ par la Bourgeoisie d’affaire et de finance, nouvelle classe dominante qui a pris ce moyen pour prendre la place de l’ancienne classe dominante. Les députés du Tiers État ne représentaient absolument pas le peuple (des campagnes à 90 %), mais la population des grandes villes, donc la bourgeoisie. Il n’y avait pas un seul paysan ou artisan parmi les députés ou dans les clubs politiques, uniquement des bourgeois.

    Le but de la Révolution a toujours été, selon le modèle de la Glorieuse révolution anglaise, de faire prévaloir la logique du commerce, de l’industrie et de la finance, d’instaurer le régime manufacturier anglais, de pouvoir envoyer des petites filles pousser des wagonnet de houille au fond des mines.

    C’était ce que Karl Marx avait très bien vu. Mais pour la Bourgeoisie qui a pris le pouvoir, la légitimation de leur maintien au pouvoir oblige les historiens bourgeois à soutenir que c’est le peuple qui a pris le pouvoir et qui gouverne dans l’intérêt du peuple.

    Parmi les premier décrets de l’Assemblée nationale, il y a la suppression de tout le droit social (les communautés de métiers) et la libéralisation du prêt à intérêt. En matière de liberté, les prisons ont été remplies de suspects arrêtés arbitrairement, et les esclaves des colonies n’ont pas été affranchis.

    C’est tout le régime manufacturier mis en place par la Ière république qui a été un génocide pendant tout le XIXe siècle, et auparavant la mobilisation en masse qui a fait tuer 1 million de soldats dans les guerres de la Révolution et de l’Empire, puis sous la IIIe République 3,5 millions.

  10. Fabien MARIE

    J’ai lu ( à la grande différence de la plupart des intervenants ) le livre « Robespierre parle aux français ».
    S’il est une chose certaine, c’est que Philippe Landeux est un citoyen qui souhaite informer de façon objective.
    Il est fascinant de constater de facto toutes les références et les sources citées.
    Les discours sont les originaux. Tout ce qui est avancé est vérifiable.

    Il est difficile bien que n’ayant pas lu son dernier ouvrage de s’imaginer que tout ce travail, cette exigence serait tout à coup mise de côté pour prêcher de façon arbitraire un individu comme Reynald Secher.

    J’ajoute enfin que de mon point de vue, ce dernier a sans nul doute beaucoup plus à gagner dans sa carrière et en terme financier d’avancer un « génocide » qu’il ait eu lieu ou pas.
    Philippe Landeux n’étant à ce jour toujours pas millionnaire grâce à ces livres, il est à mon sens bien plus crédible.
    J’ai naturellement plus tendance à faire confiance à des individus désintéressés ou peu intéressés qu’à des professionnels hâtifs à vous vendre leurs grands discours.

    Cordialement

    1. Cosaque

      … et donc Robespierre était finalement un gentil philanthrope… ou comment faire passer des vessies
      pour des lanternes. Faudrait peut être arrêter. Le terme de génocide est évidement tjrs très difficile à démontrer (la preuve avec Hitler puisque l’on a aucun écrit ) et je ne vois tjrs pas l’intérêt de s’attaquer à Reynald Secher, lui même banni par la doxa universitaire et médiatique.

      Génocide ou pas, royalistes et républicains reconnaissent (Landeux également) les atrocités révolutionnaires en Vendée que l’Histoire officielle veut minimiser.Ce travail de Landeux est donc pour moi de l’ergotage.

      Et visiblement, un ergotage avec de réelles arrières pensée pro-Robespierre.

  11. Muche

    La vidéo de Philipe Landeux est d’autant plus convaincante que les commentaires de protestation, malgré leur véhémence, n’égratigne pas sa démonstration.

    Le seul qui ait eu le mérite d’appuyer sa critique sur des textes d’archives est le commentateur denissto. Mais les extraits qu’il cite sont des discours de certains députés qui expriment leurs envies génocidaires, à ne pas confondre avec les actes et décrets pris par la Convention, qui n’a, elle, pas écouté ces sinistres sirènes. Les deux extraits de nature différente qu’il cite encore, susceptibles, eux, d’avoir infléchi les événements, sont une proclamation de la Convention nationale au « soldats de la liberté » et la lettre de Lazare Carnot, au général Turreau. Hors ces deux extraits parlent d’exterminer les « brigands » qui ne voudraient pas se rendre, non le peuple Vendéen. Le terme brigand est certes dénigrant pour des dissidents politiques, du moins on ne les traite pas de traîtres à la patrie, ce qu’on était objectivement en droit de faire, puisque la guerre civile pouvait nous faire perdre la guerre contre l’étranger. Difficile, voir impossible, bien sur, de ne pas admirer des rebelles si entiers. Guerre civile terrifiante et atterrante pour tout Français d’hier et d’aujourd’hui.

    1. Fabien MARIE

      A Cosaque : ne laissez pas les autres forger votre opinion.

      Les discours de Robespierre sont bien plus instructifs que toutes les bêtises que l’on apprend à l’école : Robespierre = bourreau de la Terreur.
      Savez-vous qu’il a soutenu le vote des femmes ? Qu’il s’est opposé à l’esclavage ? Qu’il a voulu jusqu’au bout ne pas partir en guerre contre les royautés d’Europe ? Qu’il a défendu le roi ?

      Lisez ses discours !
      L’histoire ce sont des textes originaux qu’il faut découvrir ou re-découvrir.

      Robespierre était-il tout blanc pour autant ? Qui oserait prétendre une niaiserie pareille ?
      Il était humain. Faillible et pourtant tellement fort jusqu’à la fin.
      Il aurait pu appeler maintes fois le peuple à se révolter et tuer tous ses opposants. Tel n’était pas sa vision de l’exercice du pouvoir.

      C

    2. Cosaque

      @Fabien Marie.

      … eh oui, donc pour vous Robespierre était un philanthrope.
      Que le monsieur ait élevé un culte à l’Etre Suprême, qu’il est été franc-maçon, adepte de Machiavel ne vous pose pas de pb. Moi si. Le machiavélisme est la pensée dominante de notre société décadente. La fin justifie les moyens, l’hypocrisie, les calculs, les mensonges, les complots… tt ça c’est du machiavélisme et Robespierre en était. Ah mais le monsieur n’ était pas content qd il y avait des massacres partout qd c’était lui le chef. Le pauvre.

      Que diraient Hollande et Sarko aujourd’hui la main droite sur le coeur ? Responsables mais pas coupables ?
      Une petite question : pourquoi pensez-vous que la promotion 1968-1970 de l’ENA porte le nom de Robespierre ? N’est-ce donc pas sa postérité qui nous conduit là où nous en sommes tristement en 2014 ?…. Tiens, il s’agit d’ailleurs de celle de notre gd copain Jacques Attali…

      Pour l’esclavage : il a été condamné par le Christ et la plupart des papes dès le XIII ème siècle.
      Louis XVI était en train de le supprimer alors qu’il a été renversé…

  12. denissto

    juste en passant:

    Et moi je dis que

    Chacun son métier et les vaches seront bien gardées (vieux proverbe Vendéen)

    J’ai rarement entendu autant d’affirmations sans qu’elles ne relèvent d’un esprit partisan, ou d’une ignorance crasse.

    Je vais prendre une vidéo de vous, ou vous affirmez :

    http://www.youtube.com/watch?v=7QMa2VGrjKQ

    1/ que les vendéens étaient des ploucs qui vivaient loin de tout, qui clouaient des chouettes aux portes ! Forcément pour une personne comme vous imbue de l’école philosophique des lumières, de jacobinisme et de mépris pour la « superstition » catholique, il ne faut pas s’étonner. Puisque vous citez Marion Sigaut vers la 3ème minute de votre vidéo, je vous conseille la réponse de cette dame :

    https://www.youtube.com/watch?v=q1xXBVqcIQ0

    Votre deuxième affirmation concernant Louis XVI est encore plus pitoyable à partir de la 5ème minute concernant les pouvoirs de ce monarque et de sa fuite à Varennes, il serait heureux qu’il relise la Lettre de Louis XVI au peuple de France du 20 juin 1791.

    http://fr.wikisource.org/wiki/D%C3%A9claration_de_Louis_XVI_%C3%A0_tous_les_Fran%C3%A7ais,_%C3%A0_sa_sortie_de_Paris

    Quant aux pseudos richesses de ce même Roi elle son toutes contenues dans son testament que vous feriez bien de relire………Tous ces bons républicains et cette révolution, ces jacobins sont issus en majorité des loges maçonniques, ils ont décidé de régénérer la France à leur manière, vous en connaissez, j’espère aujourd’hui les conséquences, et comme disent les bigots :

    Dieu se rit de ceux qui maudissent les conséquences des causes qu’ils chérissent.

  13. CHAMBSSY

    Je dis que parler de la guerre quand il s’agit d’une guerre civile est une première dénaturation majeure qui ôte toute crédibilité à votre réquisitoire ET j’ajoute que vos propos (vidéos) vous ménagent peut-être quelques rendez-vous de plateaux téloches, rien de plus

  14. thetiot

    le jacobinisme le plus crasse…l’ennemi des peuples. Je sais monsieur depuis longtemps qu’entre le breton que je suis et vous il y a une différence…La fierté de mes racines. Faites de votre pire.

  15. Ch de V.

    Bonsoir Monsieur Landeux.

    Vous dites des choses très vraies et des choses très approximatives. Certaines sont même fausses.

    Vous semblez ignorer bien des considérations juridiques. En tant que juriste, cela m’a sauté aux yeux.
    Je ne vais pas rentrer dans le détail de la polémique et j’espère ce vos imprécisions ne sont le fait que d’une rédaction précipitée.

    Si ce n’est pas le cas, Fraus omnia corrumpit, ne l’oubliez pas.

    V.

  16. Jmi

    Magnifiques commentaires !!! Rare de faire autant l’unanimité contre soi à ce point.
    N’oublions pas que toutes les révolutions les plus sanglantes et meurtrières se réclament de la « Révolution Française ».
    Quand à l’origine spontanée de cette révolution : lisez le livre de Hubert de la Marle «  Philippe-Égalité «  Grand Maître »   de la Révolution » ; Nouvelles éditions latines
    En 795 pages, textes à l’appui, il montre jour à près jour comment la révolution fut une affaire totalement bourgeoise et maçonnique. Elle commença réellement après la mort de père de Philippe-Egalité qui hérita de sa fortune en 1785. Que tous les mouvements « spontanés » depuis le contrôle de l’assemblée parlementaire, le retour du Roi de Versailles à Paris, la prise de la Bastille, tous les grands moments, tout fut organisé et contrôlé financièrement par Philippe entouré par ses « amis », Choderlos de Laclos, Barnave, de Marat à Mirabeau, mais velléitaire, il se prit les pieds dans la tapis et ne put réaliser son rêve : « être Régent » . N’oublions pas son moteur principal, sa haine totale pour son cousin Louis XVI et pour la Reine surtout, quand ses pairs se moquèrent de lui à Versailles après ses piteuse palinodies maritimes. Sans lui d’ailleurs, sans son argent, sans ses « réseaux maçonniques», il n’y aurait pas eu de Révolution.
    Enfin Révolution dit « tourner sur soi » , c’est pour cela que rien n’a changé. Les grandes dépenses de la noblesse ont disparues, il n’y a toujours pas plus d’argent pour le peuple… mais où est-il ???

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